Croire en ses rêves
Je dis souvent à mon petit dernier, Zacharie, qu'il faut croire en ses rêves et que ceux-ci n'ont aucune limite. Alors bien sûr, avec son esprit de contradiction, le charmant bambin me rétorque parfois "papa, moi je rêve de sauter par la fenêtre et de voler" . Bon, outre le fait que j'habite au rez-de-chaussée ce qui limite grandement le projet, il est vrai qu'absolument tout n'est pas possible. Les règles de la physiques sont difficilement dépassables.
Cela étant dit, en cette fin d'année, je me dis que ce que j'essaye de faire passer comme message à mon fils, je me le suis appliqué à moi même depuis tout petit. A 7 ans, quand ma mère m'a demandé ce que je voulais faire dans la vie, je lui ai répondu, très naturellement : "idole des jeunes". Je venais de voir un concert de jean Michel Jarre à la télévision et ça m'avait scotché. je voulais faire comme lui. alors je me suis mis à la musique avec la ferme intention de remplir des stades quand je serai grand. Première musique composée à 10 ans, première chanson à 11 avec des paroles vous vous en doutez d'une profondeur absolument incroyables.
Puis le sérieux des études m'a rattrapé. Il faut croire que mon rêve de gamin n'était pas assez fort pour qu'après mon bac je n'aille pas en classe prépa HEC pour me consacrer à devenir l'idole des jeunes. Mais ce rêve est revenu plus tard, je devenais à 27 ans le premier vrai compositeur pour le web, à une époque où le débit ne permettait pas grand chose. Faire des musiques de pub et de sites web me nourrissait bien mais je n'avais qu'une idée en tête : devenir une star de la chanson. Je signe quelques chansons pour d'autres artistes, et je harcèle les maisons de disques avec mes propres chansons avec là, des paroles un tout petit peu plus intéressantes, enfin je crois.
Mais rien n'y fait, ça ne fonctionne pas. Je me dis que je vais revenir en entreprise, ce que je sais faire le mieux jusque là. La musique, ok, c'est du passé, pas grave, j'aurai essayé... et je commençais à devenir trop vieux. Et la littérature ? Ah ouais, pourquoi pas. Après tout, pour atteindre mon rêve, je peux y aller par la bande en écrivant des romans... et on verra la suite. J'écris "les solitudes additionnées" et voilà qu'au premier essai, Michel Laffon décide de m'éditer... je touchais du doigt mon rêve. Malheureusement, quelques milliers d'exemplaires vendus après, bien loin de Guillaume Musso mais j'en suis fier tout de même, je m’aperçois que de vivre de sa plume est assez proche de l'impossible. J'essaye avec deux romans de plus... mais la passion n'est pas là et, comme souvent dans ces cas là, le succès non plus.
Retour en entreprise, TF1, CANAL+, NRJ, iConcerts, l'INA... de gros postes dans lesquels je m'ennui assez vite finalement... mon rêve est là, quelque part. Et vient l'affaire des taxis d'Agnès Saal à l'INA et le nouveau Président qui demande gentiment à la quasi totalité du comité exécutif de l'époque d'aller voir ailleurs... je vivais un cauchemar à l'époque sans réaliser que mon rêve allait en partie se réaliser. Plutôt que de retourner en entreprise, je décide d'écrire sur le management et de partager mes années d'expériences. Au départ pour exorciser une colère certaine mais au final mon auto-thérapie me plaisait... beaucoup. Ce que j'ai fait, ce n'était pas par calcul comme à chaque fois que j'ai essayé d'atteindre mon rêve... non, par envie, par besoin.
Et depuis bientôt deux ans, je parle devant des centaines de personnes en ayant le sentiment d'être utile, mon livre, "Mon boss est nul mais je le soigne" sorti cette année est le livre de management le plus vendu de l'année 2017. Alors vous me direz que c'est bien loin du rêve de ce gamin de 7 ans qui se voyait remplir des stades... certes, le moyen est différent mais je crois que l'énergie qui m'animait pendant tout ce temps était le besoin de partager quelque chose que j'avais en moi, à ceci prêt qu'il m'aura fallu 40 ans pour découvrir, un peu par hasard, quelle était la part de moi qui pouvait intéresser les autres.
Il y a une part d'égo également, sans aucun doute possible. Mais la chose la plus importante est que grâce à ce que j'ai vécu ces deux dernières années, je peux regarder mon fils droit dans les yeux et lui affirmer haut et fort que les rêves n'ont pas de limite. Il faut ce petit supplément de conviction, d'énergie et de résistance qui fait que les obstacles qui ne manquent pas de se dresser entre vous et vos rêves ne soient que de simples étapes qui vous mèneront vers la réalisation de vos rêves.
Et c'est aussi pour cela, qu'autant que faire se peut, quand on me demande conseil sur un projet, j'essaye d'y consacrer du temps car je sais à quel point quand on a un rêve, c'est motivant de se sentir entouré de personnes qui y croient aussi.
Bref... pour 2018, réalisez vos rêves ou tout de moins, n'ayez pas peur d'essayer !!!
Je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année,
Je suis auteur, chroniqueur et conférencier... ci-dessous, quelques liens utiles.
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