Les 10 raisons pour ne jamais regretter une décision
Pas facile de décider parfois… hein ? La tentation peut être grande de ne pas faire de choix. Au moins, en ne décidant pas, on ne prend pas de risque. Pas de danger, certes, mais rester immobile de nos jours ? Aujourd’hui plus que jamais, tout est en mouvement, toujours, et cela va de plus en plus vite. Pendant que l’on regarde derrière, il y en a des centaines qui regardent devant… plus pratique pour courir, et nous distancer !
Regretter, c’est admettre qu’une action, un mot ou je ne sais quoi a été fait de façon irréversible, que rien ne pourra transformer un échec en succès ! Or, nous le savons bien, rien n’est éternel en ce monde…. pensez-vous que Steve Jobs aurait inventé l’iPod, l’iPhone et tout le reste si il ne s’était pas fait viré d’Apple en 1985 ?
1- Ne jamais regretter nos échecs…
Certes, la culture française ne valorise pas l’échec alors que tous les plus grands créateurs d’entreprises, de Richard Branson à Steve Jobs en passant par Marc Simoncini disent que sans leurs échecs, ils n’auraient jamais réussi. Un bébé tombe en moyenne 2 000 fois avant d’arriver à marcher, ça serait dommage qu’il regrette d’avoir essayé dès la première fois !
2- Se tromper, c’est le début de la créativité…
En entreprise, c’est comme en improvisation jazz : quand on fait une fausse note, on l’assume et on l’intègre à une oeuvre réussie. Le principe de l’entreprise est d’avancer. Regretter une décision, c’est regarder en arrière. Et même si l’on se dit que cela aurait pu être plus efficace avec une autre décision, le mieux est toujours l’ennemi du bien ! Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne prennent pas de mauvaises décisions… ou de bonnes d’ailleurs.
3- Décider, c’est regarder vers l’avenir
Combien de fois ai-je entendu « aaaaah, c’était mieux avant tout de même». Le défaitisme ne mène qu’à une chose : la dépression. Nous sommes les acteurs de nos vies et, contrairement à ce que l’on se dit histoire de se cacher, par lâcheté ou par flemme, les acteurs de notre société. Si vous pensez que c’était mieux avant… faite en sorte d’agir pour que demain soit incroyable.
4- Décider, c’est exercer sa liberté
Vous vous imaginez ne jamais rien décider, de rien ? Si vous ne décidez pas vous même, d’autres le feront pour vous !
5- Décider, c’est gagner en maturité
Plus on se plante dans nos choix, plus on affine ce que l’on veut vraiment. L’expérience aidant, le ratio mauvaise décision/bonne décision diminue jusqu’à se rapprocher de 0, espérons le. Au lieu de se morfondre sur ses mauvaises décisions, il faut apprendre à se réjouir des bonnes ! Petit calcul (simpliste, je vous l’accorde), si une bonne décision vous rend deux fois plus heureux qu’une mauvaise ne vous rend malheureux, si vous prenez une bonne décision pour deux mauvaises… tout va bien pour le moral :-) Nelson Mandela disait qu’il ne connaissait jamais l’échec car quelle que soit la situation, soit il gagnait, soit il apprenait !
6- Connaître l’échec donne la mesure du succès
C’est un peu comme avec un bon vin. C’est après avoir bu une infâme piquette que le grand cru devient absolument sublime, plus qu’il ne l’a jamais été !
7- Agir plutôt que de subir !
Je suis marqué par ces gens qui me disent qu’ils en ont marre de leur boulot. Quand je leur demande ce qu’ils font pour en changer, ils me répondent : rien ! Décider de changer de travail, quel que soit le temps que cela va prendre, c’est admettre qu’il y a un avenir plus radieux qui ne dépend que de l’énergie que l’on mettra à trouver un autre taff. Décider, c’est une porte ouverte vers un avenir meilleur. Pour être « feelgood », il faut toujours être convaincu qu’il n’y a aucune situation qui ne trouvera de solution.
8- Décider, c’est exister
Ce sont nos décisions, petites ou grandes qui nous définissent alors… autant les assumer ! Il arrive, surtout pour de grandes décisions que beaucoup de personnes remettent en question celles-ci. Il faut s’y préparer et les défendre car renoncer à celle-ci, c’est renoncer à soi-même.
9- Décider c’est régler un problème
Pourquoi prenons nous une décision ? Toujours, sans exception, pour corriger une situation incertaine, floue ou insatisfaisante. Il faut donc aborder toute décision comme une chance, une opportunité, non pas comme un risque à moins que le fait d’être dans une situation inconfortable vous plaise. Même pour les décisions du quotidien. pour certains, le choix de la destination de vacances est une angoisse profonde alors que, franchement, avoir la chance de pouvoir faire cette décision sachant que 30 % des français ne partent pas en vacances devrait alléger le poids de la décision.
10- Décider, c’est s’amuser
Si les 9 points précédents sont bien assimilés, finalement, ce qui devient amusant est de voir au final le décalage qu’il existe entre ce que l’on attendait de la décision et la réalité. Parfois, les résultats dépassent les attentes, parfois non… mais au lieu de se focaliser sur les échecs et de minimiser les succès, regarder objectivement les deux côtés permet de trouver un équilibre donnant ainsi une distance salvatrice.
Conclusion
Contrairement à ce que l’on pense souvent, pas besoin d’être un monstre à sang froid pour décider facilement, quitte à se tromper. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la mauvaise est que vous prendrez encore un paquet de mauvaises décisions, la bonne est que plus vous prendrez de décisions dans votre vie, plus vous augmenterez les chances d’en prendre de bonnes qui compenseront largement ces petits écarts !